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Petite et grande Histoire des rues

Si certaines rues ont disparu au cours du temps, notamment à la suite du bombardement de la ville et sa reconstruction, d'autres semblent indissociables de la commune et jalonnent son histoire.

puce Rue des Bergeries
Il existait déjà au XVIIe siècle une ruelle des Bergeries, derrière les jardins de la rue Saint-Denis. Son nom provient de l'existence d'une maison et d'un clos des bergeries. A savoir que l'élevage n'est pas très répandu à Noisy-le-Sec ; les habitants s'adonnent surtout à la culture des vignes. A partir de la Révolution, les cultures maraîchères font leur apparition. Il existait aussi une impasse des Bergeries reliant la rue des Bergeries à la rue Saint-Denis. Elle prit le nom de "rue du 19 mars 1962, fin de la guerre d'Algérie" par décision du 16 février 1982. Enfin, la cité des Bergeries, voie sans issue, prit le nom d'allée François-Couperin par décision du 5 octobre 1982.

puce Boulevard de la Boissière
La route stratégique créée en 1870 fut dénommée boulevard de la Boissière le 26 juillet 1900, à la demande de la préfecture. Ce boulevard, sur une faible longueur, sépare Noisy de Montreuil, et c'est la municipalité de Montreuil qui avait pris l'initiative de cette dénomination. Une boissière est un terrain sur lequel bois et taillis coexistent.

puce Rue de Brément
Brément est un nom d'origine normande, désignant un courtier en vin. Le "bout de Brémant" était un canton du village, situé à la fourche formé par les chemins de Villemonble et de Rosny. Dès 1408, on trouve mention de la rue Brémant ou Grand rue ; elle fut élargie en 1912 pour accueillir le terminus de la ligne de tramway Opéra-rue de Brément.

puce Rue Châalons
Ancien curé de Noisy-le-Sec, installé le 28 août 1814, il a fait reconstruire l'église telle qu'on la connaît actuellement (1823) et a fait l'acquisition d'une cloche. Il mourut en 1848. Par délibération du Conseil municipal en date du 8 août à cet hommage fut ajouté : "Prêtre éclairé et tolérant, qui administra avec dévouement et désintéressement pendant plus de 25 années l'église de Noisy-le-Sec".

puce Rue Cottereau
Pierre Marcel Cottereau fut le premier Maire de la première commune. Son nom fut donné à l'ancien chemin de Noisy au lendit de Saint-Denis, appelé aussi, de 1779 à 1835, rue du Château dans laquelle il habitait. Pierre Marcel Cottereau, avocat et notaire, fut Maire de 1790 à 1791 et de 1800 à 1816, ainsi qu'adjoint de 1791 à 1800.

puce Place des Découvertes
Elle est inaugurée en 1992, cinq cents ans après la découverte de l'Amérique, c'est l'ancienne place du marché agrandie et embellie qui valut un prix à l'architecte. La bourse du travail s'est installée dans le pavillon en pierres meulières qui a été conservé, cependant deux institutions noiséennes ont disparu : le gymnase où naquit "la vigilante" le 22 octobre 1882 et "le casino", cinéma plus familièrement connu sous le nom de "Jojot Palace". Monsieur Jojot cumulait les fonctions de contrôleur de la salle et d'acteur de complément. Un téléfilm intitulé "le doyen des figurants" lui fut consacré. C'est la fermeture du "Casino" qui inspira à l'ex-Noiséen Eddy Mitchell sa "Dernière séance". L'ensemble immobilier limité par la Place des découvertes, les rues Jean-Jaurès et Henri-Barbusse est coupé par des voies portant des noms de "découvreurs" : passage Marco-Polo, allée Christophe-Colomb, allée Jean-François-Champollion.

puce Rue du 18-Avril-1944
Avant le débarquement en Normandie du 6 juin 1944, l'aviation anglo-américaine bombarde sévèrement Noisy-le-Sec, à partir de 23h55, durant la nuit du 18 au 19 avril, dans le but probable de détruire la gare de triage et le dépôt des machines. Pendant 25 minutes, des centaines d'avions effectuant plusieurs rotations déversèrent près de 3 000 bombes pesant jusqu'à 500 kg, tuant 464 personnes, et blessant gravement 1 370 personnes. Les secours furent gênés par le manque d'eau (les rues étant éventrées) et par les bombes à retardement qui firent des victimes parmi les sauveteurs. Des bombes non éclatées furent retrouvées, désamorcées et enlevées longtemps après la guerre.

puce Rue Eugène-Durin
Nom de famille connu à Noisy avant 1700, on connaît notamment Jean-Baptiste, maire en 1843, Etienne Augustin, adjoint en 1870, Lucien, conseiller en 1900, adjoint en 1904. Eugène Durin, adjoint au maire de 1897 à 1912, mourut en 1923 et reçut le 1er juin 1923 l'hommage du Conseil municipal. Il légua à la commune un terrain situé à l'angle des rues Jean-Jaurès et de l'Union, sur lequel fut édifié un immeuble qui servit de bureau de poste de 1924 à 1968. En 1971, c'est le tribunal de Première Instance qui remplaça la poste, transférée rue Georges-Clemenceau.

puce Villa Georges-Blancheteau
En 1925, Georges Blancheteau fut le propriétaire bâtisseur du lotissement traversé par cette voie. La famille Blancheteau était déjà fixée à Noisy avant 1400 et a joué un très grand rôle dans la vie de notre cité. Pour donner une idée, disons que dans le livre de Monsieur Hector Espaullard "Noisy-le-Sec", village heureux, ville martyre" qui comporte 680 pages, on trouve le nom de Blancheteau cité (souvent plusieurs fois) dans 74 pages : cultivateurs des terres appartenant aux seigneuries de Merlan et de Noisy, aux abbayes de Saint-Antoine, Saint-Maur ou Saint-Denis...
La statue de la Vierge, située à l'angle des rues du Parc Anatole-France, commémore le souvenir d'une fondation pieuse faite en 1850 par la famille Blancheteau. En 1846, c'est Monsieur Louis Antoine Blancheteau, adjoint au maire et doyen des conseillers municipaux, qui pose la première pierre de l'Hôtel de Mairie, édifié à l'emplacement d'un immeuble acheté en 1844 à un Blancheteau. La famille Blancheteau est l'une des treize familles noiséennes qui se voit maintenues plus de cinq siècles dans notre ville.

puce Rue Henri-Espaullard
Par testament, François Henri Espaullard légua 5 000€ à la commune, dont le revenu devait servir à doter une jeune fille méritante. La famille Espaullard est l'une des treize plus anciennes familles noiséennes, son nom était déjà connu en 1338. De 1653 à 1705, plusieurs Espaullard sont notaires ; pendant la Révolution, d'autres sont officiers municipaux.
Par testament rédigé en 1925, madame Veuve Antonin légua à la ville toutes ses propriétés sises à Noisy, Rosny, Bondy et Romainville, plus 3 350€, en demandant l'édification d'une crèche ou d'un hospice et un legs en faveur de deux ménages âgés. Monsieur Espaullard, né et élevé à Noisy-le-Sec, conseiller municipal de 1912 à 1929 et de 1942 à 1944, adjoint au maire de 1919 à 1925, juge de paix suppléant en 1919, membre de nombreuses associations, doit être considéré comme l'historiographe de Noisy-le-Sec pour la période s'étendant des origines à 1950.

puce Rue de Merlan
Le hameau de Merlan est peut-être le Mont-Maurillon, connu dès le VIIe siècle et qui remonterait aux Gaulois. Il existait sûrement avant l'An 1000, où il formait une seigneurie qui demeura indépendante de Noisy jusqu'à la fin du XVIe siècle. Au cours des siècles, son nom fut différement orthographié : Mellent, Meullent, Meulent, Mourlans, Merlan, Marlan, Moland (en 1407), Marland (en 1648).

puce Rue Saint-Denis
En 1793, le Conseil général (on dirait aujourd'hui Conseil municipal) de Saint-Denis ayant émis le voeu de voir sa ville s'appeler Franciade, la commune de Noisy suivit cet exemple et, jusqu'en 1801, la rue Saint-Denis se nomma rue Franciade. En 1866, c'était encore une des rues les importantes de la ville. En 1922, la municipalité acheta l'immeuble situé au numéro 88, au lieu-dit "le Bout d'en bas", pour y installer divers services de voirie.

puce Ces éléments ont été recueillis dans l'ouvrage d'Hector Espaullard : "Noisy le sec, village heureux Ville Martyr".